Plus que jamais, l’unité nationale et internationale sont devenues des nécessités aujourd’hui, du fait de la crise sanitaire que nous traversons. En ce sens, l’appel à l’unité nationale du Président de la République était la bienvenue. Les travailleurs et leurs organisations syndicales doivent y concourir et redoubler d’efforts et de solidarité. Pour autant, il convient de ne pas être naïf. Le passif de diviseur du pays de notre Président de la République (crise des gilets jaunes, violences policières, mépris de classe, surdité viscérale, réformes des retraites, soucis avec la Démocratie…) nous incite à une relative prudence quant à ses propos.